Plus de 1300 espèces de plantes, dont 54 % appartiennent exclusivement à la flore forestière ouest africaine, ont été inventoriées dans le parc. Parmi ces espèces, environ 60 sont limitées à la région ouest du fleuve Sassandra et témoignent que la région de Taï a été un centre d’endémisme de la Haute Guinée.
Les plantes forestières jouent encore un grand rôle dans la vie des populations de la région de Taï. Le fruit de Thaumatoccocus danielii, utilisé dans la pharmacopée traditionnelle contient une substance protéinique cinq mille fois plus sucrée que le sucre de canne. L’écorce de Terminalia superba, »arbre du paludisme » est utilisé par les Kroumen dans le traitement de la malaria. C’est dire que le parc est un grenier génétique au potentiel non encore exploré tant pour les recherches en sciences naturelles que pour la médecine.